En 2005, le peuple français rejetait massivement, par référendum, le traité constitutionnel Européen. Trois ans plus tard, passant outre le choix des citoyens, le parlement signifiait la validation de ce même traité de Lisbonne.

Comment peut-on alors s’étonner de ce que certains appellent un cataclysme au lendemain des dernières élections. Si ce vote porte à réflexion, il signifie principalement que tout choix ne peut être tenu sans une approbation massive des femmes et des hommes qui le vivent au quotidien.

A notre échelle, la Direction des soins a organisé une consultation à destination des personnels d’anesthésie et des blocs opératoires pour un positionnement sur plusieurs horaires de travail dans le cadre de la nouvelle organisation. Les résultats sont :

• horaire en 7h45 modulable : 7%
• horaire en 10-12H : 38 %
• autre : 53 %

Il est à préciser que parallèlement au vote, les agents ont déposé à la Direction Générale une pétition, massivement signée, où ils rappelaient leur attachement au 7h45 fixe et à la possibilité de son application dans la nouvelle organisation.

Quelle fût la position retenue : 7H45 modulable !! Celle-là même qui n’a retenu que 7% des suffrages !!!

Comment peut-on ignorer une majorité d’agents comme on a ignoré une majorité de citoyens ?
Comment peut-on ignorer l’avis des professionnels qui connaissent leur boulot et ses rouages sur le bout des doigts ?
Quel intérêt de les interroger si l’on s’assoit sur le vote majoritaire ?
D’autres l’on fait, on en connait les conséquences !

Alors même que la direction nous propose « un pacte de conduite de projet et d’accompagnement au changement », terme au combien pompeux, on peut se demander si les quelques accords qui y seront mentionnés seront respectés dans notre monde de déni démocratique….

La CGT dénonce ce choix et exige que la proposition du personnel soit réellement prise en compte !