VALLS des directeurs !

L’été a été frais donc peu orageux. Pourtant quelques grondements se sont faits entendre en cette fin de mois d’août. Deux ministres en fonction sont montés à une tribune, clamant haut et fort qu’ils ne comprenaient pas le coup de barre « à droite toute » de notre cher président.

Les médias s ’emparaient de l’affaire, y voyant l’annonce d’une révolution politique. Que nenni !!! Valls sursauta à peine de sa chaise et Hollande ne se réveilla pas.
On les démissionna poliment, les remplaçant par de gentils soldats aux ordres de sa majesté. Les notables députés socialistes, quelque peu ébranlés par les soubresauts de cette affaire, réaffirmèrent leur allégeance au pouvoir en place.
Même si pour nombre d’entre eux une échographie semble nécessaire, ils jurèrent tous que leur cœur restait à gauche !
A la vérité ce sont surtout leurs portefeuilles qui guident leurs choix. Un éclatement de la majorité pourrait entraîner de nouvelles élections, à l’issue desquelles le peuple les enverrait pointer aux assedics tant leur prestation est de qualité.

Notre direction n’est que le reflet de ce gouvernement dont elle est aux ordres.
Sa politique sociale est celle de Valls qui reçoit une standing- ovation devant un parterre du MEDEF. La célèbre « un ministre ça ferme sa gueule.
Et si ça veut l’ouvrir ça démissionne » de JP CHEVENNEMENT s’applique au niveau
directorial de notre CHU.
Vous n’aurez pas manqué de remarquer le turnover de nos directeurs au cours de ces dernières années. Une chose est certaine on n’a pas de temps
de s’attacher !!! (LOL)…..
Certains sont partis, refusant d’appliquer les réformes dont ils connaissent les méfais
sur notre service de santé publique, tant au niveau des conditions de travail qu’au niveau de la qualité de l’offre de soins. C’est tout à leur honneur !!
D’autres ont été poussés vers la sortie, jugés incompétents pour accomplir les missions dont ils avaient la charge.
A tous les échelons, les hommes changent ou sont changés pour que la politique
ultra libérale en cours puisse être menée à son terme.

La CGT, elle, reste en place et luttera jusqu’au bout, pour éviter cette
dérive qui n’a pour issue que la ruine sociale de tous les travailleurs !

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