Ce mardi 14 juin 2016, après des mois de fortes mobilisations, grèves et manifestations, les salarié.e.s ont à nouveau fait la démonstration de leur opposition totale à la loi EL KHOMRI.
A Paris ou en province, 1,3 million de travailleuses, travailleurs, de retraité.e.s, d’étudiant.e.s, de privé.e.s d’emploi, réaffirment leur détermination pour une autre politique de l’emploi et du travail que celle arrêtée par le gouvernement et le patronat.
De très nombreux personnels des secteurs sanitaire, social et médicosocial, tant du public que du privé, adhérent.e.s de la Fédération Santé Action Sociale CGT, ont rejoint les cortèges. Déjà victimes des remises en cause des conventions collectives, du statut de la Fonction publique, de « congélations » des rémunérations, de reculs sociaux, de conditions de travail dégradées, de manque d’effectifs, elles et ils disent résolument NON aux nouvelles attaques contenues dans ce projet de loi néfaste.
La manière dont a été mené ce projet de loi « travail », mais aussi son contenu, rompent avec les bases les plus primaires de la démocratie et de la négociation tant revendiquées en son temps par l’actuel Président de la République alors candidat. Le gouvernement doit sortir de son mutisme, il ne peut continuer à ignorer ce profond mécontentement.
Il est plus que temps de prendre en compte le rejet légitime et massif de ce projet de loi rétrograde. Comme le demande la CGT avec d’autres organisations, il faut retirer le projet et ouvrir enfin un dialogue social loyal et constructif.
La CGT, avec les salarié.e.s, restent déterminé.e.s à se faire comprendre et entendre, il y a urgence à faire vivre une démocratie bien mal en point.
Démonstration a été faite aujourd’hui, par plus d’un million de manifestants, que nous sommes résolu.e.s à poursuivre l’action.
Fédération santé action sociale CGT
Montreuil, le 15 juin 2016