Le gouvernement toujours soucieux de l’égalité entre les salariés rétablit pour 2018 le jour de carence pour les fonctionnaires. En clair, le premier jour d’arrêt maladie ne sera plus payé et ainsi public et privé, plus de différence !
Ça c’est pour la petite histoire de ces « grands gentils » dirigeants car dans la vraie vie 2/3 des salariés du privé ont leur jour de carence compensé par des accords avec leur employeur. Les arrêts maladie ne sont pas des arrêts de convenance, les personnels sont véritablement épuisés physiquement et moralement. C’est la politique du toujours plus avec moins qui met à mal les services publics et engendre les arrêts maladie. Peu à peu les promesses faites sur quelques améliorations (augmentation du point d’indice, PPCR) sont abandonnées, seules les sanctions sont appliquées !
Il est nécessaire de rappeler que le CHU sanctionne déjà les arrêts par une ponction sur la prime de service : 1/140ème par jour, dès le premier jour. Alors que va choisir notre direction, la double peine ou l’abandon de la sanction sur la prime de service ?
La CGT est opposée au jour de carence qui sanctionne et stigmatise les personnels en congés maladie mais qui ne solutionne en rien le problème de l’absentéisme : quelles en sont les raisons ? Comment le prévenir au mieux en donnant des conditions de travail acceptables ? Comment y faire face ?