Les conditions de travail déplorables et les bas salaires des hospitaliers ne suffisaient pas au gouvernement Macron, c’est maintenant aux pans les plus importants de l’action sociale qu’il s’en prend.
Aujourd’hui le ministère veut supprimer des prestations majeures du CGOS sous couvert d’illégalité selon un rapport de la cour des comptes.
– dès le 1er janvier 2019, suppression pure et simple de la prestation départ à la retraite (actuellement 48€ par année de service, ex : 1920€ nets pour une carrière de 40 ans).
– d’ici 2020, suppression de la prestation maladie. A ce jour, un agent qui a un arrêt pour maladie ordinaire ne perçoit plus qu’un demi salaire lorsque celui-ci dépasse 3 mois. Le CGOS comble alors la perte de ce demi traitement sur une période de 5 mois. La perte de ce complément nous ferait revenir dans une période que l’on croyait révolue du « MARCHE OU CREVE » ! Gare aux entorses, fractures ou autres affections qui génèrent des arrêts relativement longs et qui nous ferons basculer dans la précarité.
– pour octobre 2018, est également actée, par décret, la diminution de la contribution des établissements pour l’action sociale à laquelle ils participent, ceci venant après la suppression de laprestation mariage, adoption, de la baisse de la prestation décès, etc…
La disparition programmée de ces prestations va réduire de 32 millions d’euros le budget national du CGOS pour la prestation retraite et de 90 millions d’euros pour la prestation maladie. La cotisation versée au CGOS par les établissements est un salaire social différé. A ce titre, il appartient aux agents et ce sont eux qui doivent décider de son utilisation par le biais des organisations syndicales représentatives. Les prestations CGOS ne doivent pas être une variable d’ajustement budgétaire pour répondre aux réductions du
financement de la santé publique.
La CGT combattra ces mesures inacceptables et défendra ces prestations lors de l’assemblée générale du CGOS qui se tiendra en juin. A cette occasion chacun devra se positionner pour le maintien des droits des agents.
Car après les suppressions de ces prestations et la baisse des cotisations, c’est le devenir même du CGOS qui est en jeu !!!