L’intersyndicale CFTC-CFDT-CGT-SNICS-FSU-SUD Santé-UNSA Santé Sociaux se
félicite de la décision prise cette nuit à l’Assemblée Nationale contre la volonté gouvernementale, adoptant l’amendement de Madame LEHOUEROU et 18
députes, en faveur de la suppression de l’ordre infirmier.
Les parlementaires ont été à l’écoute des femmes et des hommes qui travaillent
quotidiennement pour assurer des soins de qualité à la population, malgré des
moyens insuffisants octroyés par les politiques de santé.
L’intersyndicale s’offusque de la position du gouvernement alors que lors du
salon infirmier en novembre 2013, Madame la Ministre avait confirmé son
intention de rendre facultative pour les salariés l’adhésion à l’ordre infirmier
dans la loi santé.
L’écoute de la Ministre reste notoirement insuffisante compte tenu de son
intervention à l’Assemblée Nationale hier au sujet de l’ONI « nous avons besoin
de structures qui régulent….. ».
L’intersyndicale dénonce l’ONI mais soutient une proposition de régulation qui
était assurée antérieurement par des structures publiques et qui pourrait être
confiée au Haut conseil des professions paramédicales. Cette proposition
pourrait faire l’objet d’une loi spécifique.
Que les élus ordinaux ayant recueilli moins de 15 % de vote des 617 000
infirmiers fassent preuve de modération et ne communiquent pas trop vite sur
la possibilité que l’amendement visant à la suppression de l’ONI soit rejeté par
le Sénat.
Nous demandons que le gouvernement et les assemblées tant Sénat
qu’Assemblée Nationale soutiennent et respectent le vote exprimé en faveur de
la suppression de l’ordre voire des ordres.
Tous ensemble et plus que jamais, nous le répétons, « les ordres même gratuits,
on n’en veut pas ! »